La dispensation multimensuelle (DMM) est la dispensation d'antirétroviraux (ARV) et d'autres médicaments, permettant d’assurer le traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), pour une durée de 3 à 6 mois. Elle est prescrite en remplacement de la dispensation mensuelle, faite au début du suivi de la PVVIH ou lorsque celle-ci n’est pas stable. La dispensation mensuelle oblige le patient, à faire des visites mensuelles de revue clinique, ce qui n’est pas le cas pour la DMM.
La prise en charge des personnes vivant avec le VIH, nécessite un suivi régulier pour arriver à la suppression de la charge virale, d’où les visites mensuelles dans les structures de prise en charge. Toutefois, un patient observant au traitement ARV et ayant une charge virale indétectable est stable et doit être mis sous DMM.
Ce modèle de dispensation est beaucoup plus avantageux pour les bénéficiaires, comme le précise Dr Gaston IRANKUNDA, Responsable de la clinique mobile au Service Yezu Mwiza : « Les patients sous DMM n’auront plus à se rendre aussi souvent dans les formations sanitaires (FOSA), ce qui signifie un gain de temps et d’argent chaque mois. L’argent économisé pourra servir pour d’autres besoins importants dans la famille. Aussi, le temps gagné, ils pourront l’utiliser pour d’autres activités d’autodéveloppement et ainsi remplir d’autres devoirs familiaux. Le temps améliore leur santé physique et mentale et il y a moins de risque de rater ou manquer un rendez-vous ».
Une patiente en consultation lors de la descente de la clinique mobile du SYM
Pour la formation sanitaire, ce modèle a aussi un avantage non négligeable, « les prestataires de soins n’ont plus un grand volume de patients à accueillir, cela leur donne le temps suffisant pour bien traiter les dossiers et ainsi offrir des services de qualité aux patients, qui en ont le plus besoin », ajoute-t-il.
Malgré que, ce modèle de distribution présente beaucoup d’avantages pour les patients et pour la structure, les inconvénients ne manquent pas : « Certains patients se retrouvent en retard de la réalisation de la charge virale et d’autres examens de suivi. Ce qui fait que les prestataires du SYM se retrouvent obligés de fournir beaucoup d’effort pour le rappel des rendez-vous de réalisation de ces examens aux patients », conclut-il.
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